L'abeille noire

Autrefois présente sur toute la France, l’abeille noire ne représente plus qu’à peine 10% de la population des abeilles.

Les apiculteurs lui préfèrent la Buckfast, qui est une variété hybride réputée plus productive et plus docile.

Avec notre association, nous tentons de sauvegarder l’abeille noire, ici, où elle a développé des caractéristiques bien spécifiques et adaptées à la région.

D’abord parce que la disparition d’une variété, c’est un appauvrissement de la biodiversité mais également parce que son patrimoine génétique est important.

Les espèces créées par l’homme perdent leurs qualités au fil des générations.

Préserver un patrimoine génétique, c’est donc préserver une ressource permettant de reconstituer des espèces hybrides.

Le plus difficile est de limiter les possibilités de mélange des ruches et des espèces.
La seule solution, c’est d’éviter d’avoir d’autres ruches d’une autre espèce à proximité.

C’est ce que je tente de faire ici, à Lit-et-Mixe, mais aussi avec les ruches protégées installées dans le cadre du Centre d’Essai des Landes à Biscarosse.
Cette zone militaire interdite permet de préserver les ruches installées  de tout mélange avec d’autres ruches  » non-noires « .

Non !

L’enjeu est important et nous travaillons en collaboration avec le conservatoire des races d’Aquitaine, le CNRS et le centre d’études biologiques de Chizé.

Nous sommes aussi accompagnés par de nombreux apiculteurs qui ont compris le sens de la démarche.