Océan, sable et soleil...

Les vagues ne sont pas l’unique cause du recul du cordon dunaire ; les tempêtes hivernales mais surtout le piétinement sont clairement responsables de cette fragilisation inquiétante.

En passant à travers les dunes au mépris des interdictions, vous provoquez une déstabilisation importante de ce milieu fragile.

Outre la destruction de la végétation, votre passage crée un chemin dans lequel le vent s’engouffre, un siffle-vent, qui accélère un processus qui peut devenir irrémédiable.

Protéger la dune, c’est protéger la biodiversité et l’arrière dune fragile, c’est lutter contre l’avancée du sable dans les terres, limiter l’érosion marine et préserver un premier rempart contre les effets des grandes marées.

Responsable chaque année de très nombreux accidents, parfois mortels, la baïne – « petite bassine » en patois, est un véritable piège pour les baigneurs imprudents.

Ce trou d’eau, d’apparence calme, se forme dans le sable sous l’action du courant, du vent et de la houle. Quand elle se vide, à marée descendante, cette piscine naturelle provoque un courant d’arrachement qui peut vous emmener très rapidement vers le large.

Si vous êtes pris par ce courant puissant, ne luttez pas, ne cherchez pas à nager à contre-courant, laissez-vous porter, signalez-vous pour demander de l’aide… 
Si vous n’êtes pas repéré, laissez-vous emporter !

En s’éloignant, le courant s’affaiblit et vous pourrez alors regagner la plage, un peu plus loin.

Tous les matins pendant les périodes de surveillance, les conditions de baignade sont affichées par les MNS (maîtres nageurs sauveteurs), à l’entrée de la plage.
Vous pouvez aussi consulter le site plages-landes.info

La laisse de mer, c’est cette accumulation sur la plage des débris naturels et de détritus.
Une bande hétéroclite de coquillages, d’algues, d’os de seiches, de bois flotté, de morceaux de plastique, de filets de pêche déposés par les vagues.

Cet amas a un rôle capital de fixateur de la biodiversité, il permet l’alimentation de nombreux animaux : insectes et invertébrés de la plage, oiseaux… et le développement d’une végétation très spécifique.

La laisse de mer accueille donc toute une vie à la base de chaînes alimentaires indispensables à la vie marine littorale.
Si bien sûr les déchets d’origine humaine, et plus particulièrement les plastiques, peuvent être ramassés à la main et déposés au recyclage (merci les bacs à marées !), il est important de laisser sur place les autre débris naturels.

Des milliers de ramassage individuels du flotté, des coquillages et autres débris naturels mettent en danger cet écosystème fragile.