Concernant les groupes de musique, à la différence des harmonies, les bandas proposent un registre plutôt festif composé de cuivres, de bois et de percussions.
Elles déambulent dans les rues à l’occasion des fêtes ou animent joyeusement les bars et les repas… L’identité de chaque banda se perçoit à travers sa tenue et son nom.
Chaque musicien arbore une chamarre et un foulard différents selon la banda.
Chez nous en Côte Landes Nature, il y en a deux :
- à Castets avec « Lous Tiarrots » (« les amis de l’apéro ») qui arborent les couleurs rouge et blanc
- à Lit et Mixe avec « Lous Mayouns » (« les petites mouettes ») qui portent une tenue en bleu et blanc, les couleurs du village !
Une banda, c’est aussi le mélange des générations et des genres.
Autrefois elle était composée exclusivement d’hommes, certaines encore aujourd’hui (dont on taira le nom), n’ont toujours pas de femmes dans leur groupe.
Chez les « Tiarrots » ou « Lous Mayouns », tout le monde a sa place mais il faut faire ses preuves en « classe prépa » à l’école de musique, puis avec l’harmonie, avant de faire le grand saut dans la banda.
Devenir musicien va au-delà de la musique, c’est un concept inédit permettant de rassembler une population disparate qui ne se serait peut-être jamais rencontrée sans ce lien.
Jouer, écouter, danser dans une banda fait du bien. Les bandas rassemblent, fédèrent toutes les différences… au moins le temps de la fête.