Forêt landaise | Côte Landes NatureForêt landaise, terrain de jeu naturel entre les villages de Côte Landes Nature et ses plages : Saint Girons plage, Cap de l'Homy ou Contis plage

La forêt des Landes

en Côte Landes Nature

L’histoire de la forêt landaise

Notre territoire est constitué de 67 % de forêt, essentiellement de pins maritimes.
Il y a environ 2 000 ans de cela, la forêt landaise existait déjà, mais elle était surtout présente sur le littoral.
Son expansion ne s’est donc pas faite naturellement mais résulte d’une implantation réalisée par les hommes.

Le saviez-vous ?

La forêt des Landes de Gascogne est une création de l’homme à partir du pin maritime. Sa superficie court sur près d’1 million d’hectares dont 900 000 de pins maritimes soit 2 % du territoire français.

Son objectif principal a longtemps été de produire de la gemme, production qui a disparu dans les années 70. Le travail du résinier est de récolter le plus de résine possible des pins. À l’époque, les gemmeurs étaient payés au poids.
Aujourd’hui, l’objectif est de produire du bois.

La résine est composée à 70 % de colophane, à 20 % d’essence de térébenthine, et à 10 % d’eau.

Jusqu’en 1945, l’essence de térébenthine était utilisée comme diluant pour la peinture mais l’arrivée des américains et du White Spirit a presque remplacé son utilisation dans le commerce.
La colophane, chauffée à 145°, doit être refroidie à l’extérieur dans des baquets pour devenir solide. Elle est utilisée dans la savonnerie et notamment pour le Savon de Marseille. Après transformation chimique, elle s’utilise également dans la parfumerie ou encore dans la pâte à chewing-gum.

Vous êtes peut-être passé devant l’usine de Vielle Saint Girons ?

La DRT (Dérivés Résiniques et Terpéniques) est spécialisée en extraction de principes actifs des produits dérivés du pin, tels que sont la térébenthine et la colophane.

Il y a 20 ans, l’usine locale était la 1ère en Europe à fournir la pâte à chewing-gum.

Pourquoi ? Comment ?

Si de nos jours 600 000 hectares de forêt – dont 500 000 hectares de pins maritimes – recouvrent le département des Landes, c’est grâce à la loi de 1857 obligeant les communes et propriétaires privés à participer à l’assainissement de ses territoires en ensemençant leurs terrains de pins.

À l’époque, la plantation de cette pinède se faisait au détriment de la société agropastorale landaise. Les bergers, déjà très pauvres, n’avaient plus d’espace pour faire paître leurs bêtes. Ils se révoltèrent en mettant le feu à la forêt naissante.
Mais l’histoire en a voulu autrement… et les bergers se transformèrent finalement peu à peu en résiniers. De janvier à octobre, ils piquaient les arbres et durant l’hiver, ils entretenaient la forêt. Le métier était difficile et de nombreuses grèves avaient lieu jusque dans les années 30.

En août 1949, la pinède plantée de manière aléatoire, est ravagée par un énorme incendie faisant 82 morts. Plus de 50 % des arbres partirent alors en fumée.
Depuis 1950, elle est replantée de manière plus rationnelle.
Face à la concurrence de l’étranger et des produits dérivés du pétrole, la culture de la résine régressa jusqu’à disparaître complètement en 1990.

Un écosystème très fragile

Ce magnifique espace que nous offre la forêt landaise est sensible, il appartient à chacun de le respecter.
Une imprudence peut détruire des centaines d’hectares et coûter des vies humaines.

ATTENTION

N’allumez aucun feu

Ne fumez pas, même en voiture

Ne jetez pas vos déchets

Renseignez-vous sur le niveau de risque de feu de forêt au 05 58 06 72 15

Aujourd’hui, hormis sur le cordon littoral voué à la protection des dunes, la forêt de pins maritimes a clairement pour objectif la production de bois et alimente une filière de transformation importante, diversifiée et en constante évolution.

Elle n’en joue pas moins un rôle environnemental et social très important.

Propriété privée à plus de 90 %, 75 % de la surface appartient à 20 % des propriétaires, elle est également gérée par l’Office National des Forêts et quelques communes.

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