Voir les photos (5)

A Vielle-Saint-Girons, circuit des Tucs

Naturel, Boucle, Famille à Vielle-Saint-Girons
8.9 km
Pédestre
2h
Facile
  • Boucle sportive à  la découverte du massif forestier landais. Stationnement et départ depuis le parking de la mairie et du centre de santé.
Points d'intérêt
1 La sauveté de Saint-Girons
La sauveté de Saint-Girons était une zone limitée par 4 colonnes (il en reste 2 aujourd’hui) autour de l’Eglise qui date du XIIème siècle. L’espace de la sauveté, négocié entre les autorités religieuses et le seigneur local était destiné à créer une zone d’exploitation et de peuplement. Les fugitifs, les errants, les déshérités pouvaient venir s’y réfugier et y rester en sécurité. Dans le département, seuls Bougue, Gabarret et Mimizan semblent également avoir hébergé des sauvetés.
Sauvete-de-Saint-Girons-V2.JPG
2 Le puits filtrant de saint-girons
Au XIXème siècle, l’approvisionnement en eau était encore assuré par l’intermédiaire de puits creusés susceptibles d’être contaminés, notamment par des déjections animales, un véritable problème de santé publique. Henri Crouzet, ingénieur des Ponts et Chaussées, va trouver la solution en installant de nombreux puits filtrants dans les Landes. Ces puits sont revêtus d’un enduit lisse à base de chaux qui assure une bonne étanchéité sur les parois. Une couche de cailloux et de charbon dans le fond du puits permet également de filtrer les composants organiques indésirables. A Saint-Girons, le premier puits filtrant construit a été redécouvert par accident, lors de travaux dans le centre-bourg. Depuis, une pyramide de verre protège ce trésor d’ingéniosité et l’expose à la vue des passants.
Puit-filtrant.JPG
3 Les restes de Saint Girons de Lest
Saint Girons de Lest se trouvait à quelques kilomètres à l’ouest du bourg actuel de Saint Girons. Le terme Lest est très probablement une contraction du gascon « l’estay » qui désigne une lagune ou un estuaire, venant peut-être attester la présence d’une côte lagunaire avant l’invasion des sables au XIVème siècle. Ce bois de chêne-liège abritait la dernière ferme du village de Saint Girons de Lest, disparu sous les sables. Les vestiges de l’église de ce village, abandonné en 1734, se trouvent toujours au haut du Tuc de la Capere, à quelques centaines de mètre de là.
Saint-Girons-de-Lest.JPG
Fermer